La solitude fait partie du processus de deuil. Il y a plusieurs étapes dans le deuil. Tout d’abord : le choc, le déni, la colère, la tristesse, la résignation, l’acceptation avec une quête de sens. La disparition d’un proche nous plonge au cœur d’une douleur nouvelle. Une déchirure de notre être. Perdre un être cher, c’est comme perdre une partie de soi.

Pourquoi on se sent seul ?
Car même entouré, le deuil augmente le sentiment de décalage avec les autres. Les autres ne peuvent pas comprendre ce que nous vivons intimement à ce moment-là. Nous nous sentons à côté de tout, à côté du monde. Et face à la souffrance que nous sentons intiment à ce moment-là, la psychénie met en place un processus de protection. C’est comme si nous n’étions plus vraiment là. Notre esprit, à ce moment-là, fonctionne exactement comme fonctionne un disjoncteur électrique. Notre esprit disjoncte. Et ces moments de solitude, c’est la douleur de la séparation qui les font venir. Et ils remontent comme une bombe qui explose à ce moment-là.
Comment se sentir mieux ?
C’est en acceptant cette douleur, en la reconnaissant et aussi en l’exprimant. Libérer nos émotions permet de se libérer soi-même, de cette douleur qui nous étouffe qui est un véritable poids. En écoutant de la musique, en écrivant, en lisant des livres ou en faisant de la respiration profonde, peu importe. C’est en fonction de ce qui vous parle à ce moment-là. Nous pouvons franchir cette étape difficile. Et en sortir différent. Différent car mieux, plus en connaissance de soi et de ses ressources propres.